top of page

Sur le film se rencontrent la lumière et le temps. Le danseur rend son discours compréhensible par le mouvement, mais aussi grâce au travail de mise en lumière. Cette mise en lumière, et le dialogue qui s'instaure avec le danseur, sont les points de départ de cette partie à trois où le photographe s'immisce pour nous proposer autre chose que le spectacle vivant. Comme un filtre jouant entre les lumières, Muto capture la mouvance, brute et sans retouche.

Une nouvelle dimension qui apparaît sur le film comme une tableau au cours duquel le corps se métamorphose. Le photographe, corps étranger à ce spectacle vivant, est seul capable de nous montrer cette vision transcendantale que sont les corps étrangers.

Muto, nous propose une des nombreuses facettes de son travail. Après une carrière universitaire il renoue avec son goût pour la poésie. Cet artiste du muet s'appuie sur les règles immuables de la technique pour nous offrir un travail riche de sens. Il est adepte de poésie, photographe émérite et apprenti d'un travail manuel ancestral, la lutherie. Sa réflexion nous invite inéluctablement à la rencontre.

 

C.d.L.

CORPS ETRANGERS

bottom of page